Le BTS Biologie Médicale — que certains continuent à appeler BTS ABM par habitude — n’est pas un BTS comme les autres. Et ceux qui l’ont traversé s’accordent tous sur un point : ce n’est pas une balade de santé. Deux ans à jongler entre théorie exigeante, manipulations en labo, rapports à rendre, examens pratiques… Et, au milieu de tout ça, l’envie tenace de réussir. Alors, comment faire pour ne pas se perdre en route ? Voici quelques pistes, sans langue de bois.
Apprendre à apprendre (encore et autrement)
Vous pensiez en avoir fini avec les chapitres de bio à rallonge ? Pas tout à fait. Ici, on entre dans le dur. Biochimie, hématologie, immuno, parasitologie… tout s’enchaîne vite, très vite. Et ça ne suffit pas de lire ses cours en diagonale : il faut comprendre, structurer, retenir, refaire. Les TP ne pardonnent pas l’impro. Le cerveau doit bosser en tandem avec les mains.
Un conseil souvent donné (et souvent ignoré au début) : commencez à ficher dès la première semaine. Pas quand c’est le chaos avant les partiels. Des fiches claires, utiles, que vous aurez envie de relire. Et testez-vous : par QCM, par oraux blancs, en expliquant à quelqu’un d’autre. Ce qui s’explique se retient.
Ne sous-estimez pas le carnet de TP
Beaucoup le voient comme une formalité. C’est une erreur. Votre carnet de TP, c’est votre carnet de route, votre preuve de sérieux, de rigueur, de progression. Il doit être lisible, propre, précis. Vous y notez vos manipulations, vos résultats, vos observations. C’est votre mémoire de laboratoire. Et croyez-le ou non, il peut vous sauver aux examens.
Petit bonus : apprendre à manipuler, c’est aussi apprendre à se faire confiance. Quand vous saurez préparer une dilution au 1/1000 les yeux fermés, vous verrez la différence.
Le stage : une expérience, pas une parenthèse
Parlons-en, de ce fameux stage. On pourrait croire que c’est juste un passage obligé, une ligne sur un CV. Mais c’est bien plus que ça. Douze semaines (parfois découpées en deux périodes) en immersion dans un vrai labo, c’est ce qui ancre tout ce que vous avez vu en cours.
Alors, ne vous contentez pas de « suivre » ou de « regarder ». Posez des questions. Notez ce que vous ne comprenez pas. Demandez à refaire une manip mal maîtrisée. Soyez ponctuel, pro, impliqué. Et surtout, gardez une trace de tout : ce que vous apprenez, ce que vous ressentez, ce que vous réussissez, ce que vous ratez. Tout peut nourrir votre rapport de stage et… votre futur oral.
La fatigue, le stress… et le reste
On n’en parle pas souvent, mais c’est réel. Le BTS BM est intense. Beaucoup d’heures, beaucoup de pression, des échéances qui s’enchaînent. Certains baissent les bras. D’autres s’isolent. Il faut donc apprendre à écouter les signaux : les vôtres, ceux des autres. Dormir. Manger correctement. S’aérer. Bouger. Parler. Et se rappeler pourquoi vous êtes là.
Un BTS, ce n’est pas qu’un diplôme. C’est une étape vers une vie professionnelle. C’est un moment où on découvre de quoi on est capable. Et où, parfois, on tombe un peu pour mieux repartir.
Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul
Vos profs sont là. Vos camarades aussi (même si ça râle parfois en TP). Constituez un petit groupe. Faites-vous confiance. Partagez vos galères. Échangez vos fiches. Montez un oral blanc à 3 ou 4. Révisez en binôme. Mais surtout, gardez votre cap : chacun avance à son rythme, et c’est très bien comme ça.Chez Linova Santé, on le sait : réussir un BTS Biologie Médicale, ce n’est pas juste avoir la moyenne aux examens. C’est trouver un équilibre entre travail, exigence, ambition et confiance. C’est apprendre à faire des erreurs et à en tirer quelque chose. C’est accepter d’avoir besoin d’aide, parfois. Et c’est pour ça qu’on vous accompagne. Vraiment.